Dans la tourmente d'un brasier apocalyptique
J'ai vu des hommes déambuler; par la fatigue harassés
Semblables à des pantins au regard nostalgique
Alors que d'autres se battaient comme des diables enragés.
Sur leur casque d'acier, miroîtait une lueur rougeâtre
Couleur âcre qui les pénétrait au plus profond de leurs entrailles
Nuls mots, nulles paroles ne suffiraient pour décrire cette gigantesque pagaille.
J'ai vu des arbres agoniser à tel point qu'on aurait eu envie de les abattre
J'ai vu ces mêmes hommes agenouillés devant leur demeure calcinée
Fruit d'une passion effrenée pour sauver celle d'autrui jusqu'à l'abnégation
Dieu me pardonne si, dans ces moments de colère et d'indignation
Je mettrais volontiers au bûcher les pourfendeurs de notre société
Et puis, j'ai vu des femmes et des enfants crier leurs desarrois
De veuves et des orphelins auxquels on aurait eu envie parfois
Comme pour les consoler d'une vérité tronchée
De leur dire : Votre héro est mort pour la gloire et la liberté
A tous ceux qui, par leur courage et leur dévouement
Au zénith de leur rêve s'en sont allés,
A tous ces aventuriers dont la peur faisait partie de leurs qualités
Ces quelques bribes je dédie, en m'effaçant respectueusement
Il est des hommes qui ,tout comme des goélands
Affrontent les tempêtes, survolent les océans
Pour se porter au secours d'autres hommes au péril même de leur vie
C'était une nuit d'été, une bataille pour une survie
Jean-Marc
( J'ai fait ce poème suite aux incendies qui ont ravagé la côte d'azur en 1986, et c'est en même temps, un hommage aux sapeurs-pompiers morts au feu )
J'ai vu des hommes déambuler; par la fatigue harassés
Semblables à des pantins au regard nostalgique
Alors que d'autres se battaient comme des diables enragés.
Sur leur casque d'acier, miroîtait une lueur rougeâtre
Couleur âcre qui les pénétrait au plus profond de leurs entrailles
Nuls mots, nulles paroles ne suffiraient pour décrire cette gigantesque pagaille.
J'ai vu des arbres agoniser à tel point qu'on aurait eu envie de les abattre
J'ai vu ces mêmes hommes agenouillés devant leur demeure calcinée
Fruit d'une passion effrenée pour sauver celle d'autrui jusqu'à l'abnégation
Dieu me pardonne si, dans ces moments de colère et d'indignation
Je mettrais volontiers au bûcher les pourfendeurs de notre société
Et puis, j'ai vu des femmes et des enfants crier leurs desarrois
De veuves et des orphelins auxquels on aurait eu envie parfois
Comme pour les consoler d'une vérité tronchée
De leur dire : Votre héro est mort pour la gloire et la liberté
A tous ceux qui, par leur courage et leur dévouement
Au zénith de leur rêve s'en sont allés,
A tous ces aventuriers dont la peur faisait partie de leurs qualités
Ces quelques bribes je dédie, en m'effaçant respectueusement
Il est des hommes qui ,tout comme des goélands
Affrontent les tempêtes, survolent les océans
Pour se porter au secours d'autres hommes au péril même de leur vie
C'était une nuit d'été, une bataille pour une survie
Jean-Marc
( J'ai fait ce poème suite aux incendies qui ont ravagé la côte d'azur en 1986, et c'est en même temps, un hommage aux sapeurs-pompiers morts au feu )
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