Mon ami, mon frère
Quelle est donc cette flamme
Qui brûle au fond de ton âme
Soldat de l’ombre qui combat sans cesse
Le feu qui t’enchaîne et qui te blesse ?
Mon ami, mon frère
Entends tu ces voix qui s’élèvent aux cieux
Comme des invocations qui s'édressent à Dieu?
Accepte leurs louanges en guise de message
Pour ton abnégation et pour ton courage
Mon ami, mon frère
Toi, qui n’as pris une ride en un siècle d’histoire
Tu es celui parmi les hommes qui font ces jours sans gloire
A servir d’autres hommes empreints d’une lente agonie
A l’image d’un monde résigné, dans les affres de la vie.
Mais, mon ami mon frère
Ne vois pas là, que de sombres desseins
Car, sur ton casque d’acier miroite l’emblème dynastique
D’une terre souveraine, vieille depuis les temps antiques
Et sur laquelle se projettent encore de mythologiques destins
Mon ami, mon frère
Elle est ta terre, honore la, veille la sans concession
Sauve ses princes, et son peuple avec compassion
Toi, qui a la noblesse d’appartenir à cette dame d’un grand âge
Pour cent ans encore ou même davantage
Enfin, Mon ami mon frère
Par un beau jour de juin, comme on en voudrait tant d’autres
Est apparue cette grande dame, récitant des patenôtres
Pour ses fils, afin que pour les siècles à venir
Ils puissent encore dans leur main, serrer le cierge de notre avenir
Jean-Marc
(Je dédie ce poème aux sapeurs-pompiers de la principauté de Monaco à l'occasion de leur centenaire qui sera fêté le 19 juin 2009)
Une amitié fraternelle sans limites, est nécessaire aus sapeurs-pompiers pour accomplir leur devoir d'où, le titre évocateur.
La grande Dame identifie la Compagnie des sapeurs-pompiers de Monaco . Aujourd'hui, c'est devenu le Corps des sapeurs-pompiers.
Mon ami, Mon frère (hommage aux sapeurs-pompiers)
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