POEMES

L'OPERA SAUVAGE

Dans la jungle tropicale
Aux liane enlacées
Par une chaude soirée estivale
Le spectacle va commencer
Au programme, la dixième symphonie de Verdi
Dirigée par le grand pyhton constrictor
Aux violons et violoncelles, la Gibon's royal compagnie
Accompagne la chaleureuse voix de l'alligator
L'instant est solennel, serein, majestueux
Quel virtuose que ce grand chef d'orchestre !
Les cent milles spectateurs ne le quittent pas des yeux
La lune et les étoiles même, se régalent de cette symphonie champêtre
Mais trop tôt, les dernières notes de soprano se retirent
La phase finale se prépare,
Les dernières games, les dernières vocalises
Le chef est tendu, les baguettes vibrent, les uts s'étirent
Enfin le final, splendide, émouvant, dans le public fusent les bis
La forêt maintenant est endormie
Et dans les coulisses de cette jungle pleine de vie
Dame lune veille sur le sommeil tranquille et sage
Des artistes de ce grand opéra sauvage

Jean-Marc